Le harem du feu et la cause de la liberté entre Lorca et Shazly Farah (1)

Mardi 14 Janvier 2020-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

 

 

 Le harem du feu est une pièce de théâtre élégante, inspirée du texte international "Bernarda Alba" du poète et écrivain espagnol Federico Garcia Lorca. Elle a été préparée et mise en scène par l’écrivain et metteur en scène Al-Chazly Farah. La pièce traite le thème du Sud de l’Egypte et de ses anciens héritages. Héritages qui sont encore vénérés pour beaucoup de personnes dans ces sociétés fermées, repliées sur leurs idées, leurs coutumes et leur culture pendant des centaines d’années.

 

 

 

 

Le spectacle discute de l’idée de la liberté perdue d’une femme. Exerçant un certain pouvoir dans son cercle, elle exprime toutefois une forme de faiblesse. Nous constatons que parfois elle exerce une certaine pression pour que l’homme fasse des choses désastreuses comme la vengeance.

Chazly Farah et Mohamed Makki ont présenté l’histoire de la vie d’une famille du Sud de l’Egypte qui a perdu le chef de famille, et la famille a décidé de poursuivre le deuil pendant sept ans.

La mère Fathiya Chalgam (Nadia Fahmy) annonce les mécanismes du deuil imposant des vêtements, des comportements et des aliments à ses cinq filles en âge de se marier, de la petite fille jusqu’à la fille aînée qui est issue d'un autre mariage, donc n'ayant pas le même père que les quatre autres filles ses cadettes.

Fathiya élimine simplement tous les aspects de la vie, ses couleurs et ses rêves, laissant les filles avec une maison sans fenêtres et des robes noires suffocantes.

L’écrivain Chazly Farah joue sur un autre événement qui rend les filles plus rancunières et malveillantes lorsque le père laisse un testament qui fait hériter la fille aînée de sa femme comme ses propres quatre filles, ce qui enflamme le cœur des quatre filles, surtout après qu’il soit apparu dans la vie de la fille aînée un prétendant, Ahmed Ali, qui veut la fiancer.

Et les quatre autres filles se demandent pourquoi Ahmed Ali vient-il demander la main d’une fille qui n’a aucune beauté comme elles, d'où la malédiction est déversée sur leur défunt père qui a laissé la situation en feu. Alors les filles commencent à se rebeller et à rechercher la vie dans la lutte contre les traditions.

(A suivre)